On peut presque dire que 70% des pièces d'orgue sont bâties sur ce principe. Si ce n'était pas courant au XVIII° siècle parce-que l'orgue ne s'y prêtait pas (Registration assez pauvre et manipulation délicate comme les accouplements à tiroir qui imposent qu'on s'arrête de jouer…) Le XIX° avec les registrations pneumatiques et les appels de groupes de jeux (bien plus variés en qualité de timbres) verra se développer le crescendo au cours des morceaux. (Chorals de Franck, œuvres de Guilmant…) et à partir du XX° siècle, c'est la règle à de rares exceptions près dans les toccatas et autres finals de symphonie ou la forme sonate prédomine (Widor, Vierne, Dupré, Duruflé, Reger…). Plus l'orgue est devenu maniable et plus les organistes font varier leurs registration. C'est pour cette raison que le combinateur est devenu indispensable à tout orgue apte à jouer en concert.
Un exemple à écouter: "Halleluia Gott zu loben" de Max Reger. Cela nécessite bien sûr un orgue possédant une grande richesse de jeux, si possible romantique allemand évidemment.