Officiants à l'heure

Cela peut paraître banal, mais vos officiants sont-ils rigoureux sur l'horaire de démarrage des offices...
Question subsidiaire, cela a-t-il une influence sur vos prestations ?

Juste l'anecdote du jour (qui aurait pu être dans un autre post). Mon ami l'organiste commence, ce jour de Pentecôte, une improvisation sur le Veni Creator, en entrée... ne sachant qui va officier (car il y en a qui sont à l'heure parfois), cinq minutes avant l'heure. A l'heure, personne ! plus cinq, personne !! il continue crescendo pour finir avec le tutti à plus dix !!!
D'accord, c'était magistral comme à l'accoutumé, mais quand même ; il est beaucoup plus prompt à faire ainsi pour des sorties (dont seuls la plupart du temps, les piliers et les chaises sont auditeurs ; et moi aussi bien sûr [toujours fidèle]) lorsque le temps le permet : entre la messe d'une église de la ville et celle de la cathédrale, il y a le temps de déplacement et, à la cathédrale (2ème office), il peut y avoir des baptèmes {avec CD comme ce matin}.

Jean-Marie d'orguevirtuel

Personnellement chez nous je n'ai jamais rencontré ce genre de situation, l'office commence à l'heure pile (on attend les cloches pour commencer).

C'est pratique les horloges de clocher avec cloches automatiques. Tout est fait, la messe est sonnée à l'heure (de Francfort), le chauffage est en marche l'hiver, vous y rajoutez aussi le départ automatique des éclairages, l'ouverture électrique des portes... Et tout le monde attend le curé qui a oublié de se lever à l'heure...
Moi je remarque dans ma paroisse que tout est fait soit de façon automatique comme ci-dessus, soit bâclé à la dernière minute. J'ai quelquefois le programme pour l'orgue deux à trois minutes avant le début de l'office, et uniquement parce-que j'ai insisté auprès de l'officiant "bon, et pour la doxo, on prend...?". Depuis le temps que j'en fais, ça ne me dérange pas plus que ça, y compris les changements annoncés à l'interphone pendant l'office. Mais quand il s'agit de se faire remplacer... Les jeunes fuient ce monde de malades...