la mi re (anonyme)

Bonjour

Je viens de découvrir cette pièce :



Elle me plait beaucoup et je recherche la partition... mais sans succès

Existe t'elle sous un autre nom ? Savez vous où je peux la trouver ??
Est-ce que quelqu'un possède cette partition ?

D'avance merci ...

le titre exact est
"Uppon LA Mi Ré" et c'est un air anonyme du XVIème siècle anglais. On l'attribue très souvent à un certain Thomas Preston (+1563)
Cela doit se trouver dans des anthologies de musique anglaise

Bonjour et bonne année à tous,

La page de Wikipedia sur le compositeur de « Upon LA Mi Ré » (avec un seul « p », s'iou plaît), donne le lien direct sur un PDF.

À plus,

j'espère que la partition qui est donnée ici est plus exacte que le titre...c'est bien Uppon la mi ré qui est, en anglais de la Renaissance, est le titre le plus commun....
http://www.e-partitions.fr/partitions//Orgue/ANONYME/anonyme-uponlamire.pdf

Merci bcp Sebastien et Philou !

Cette pièce ne serait donc pas si anonyme que ça ...

Denis a écrit:

Elle me plait beaucoup et je recherche la partition... mais sans succès

Bouhouhou! Malgré tous mes efforts, je n'ai déchiffré que les trois premières lignes avant d'abandonner. Je me suis résolu alors à l'écouter pour comprendre si j'étais vraiment hors sujet. Ben j'ai craqué avant la première minute d'audition, et j'ai zappé sur la toccata de Duruflé pour m'en remettre.
A mon âge, je crois que je n'arriverai donc plus à apprivoiser cette musique décidément très hermétique pour moi.

Avec sa main gauche en ostinato, et l'harmonie modale, cette pièce me semble relativement moderne,
et en audition de découverte, je l'aurais facilement attribuée à un compositeur actuel comme Arvo Pärt par exemple.

Maintenant, il ne faut pas se limiter à la partition, je pense que cette musique était largement improvisée.

Bonsoir à tous,

@Philou :
Vérification faite, les deux orthographes sont usitées, mais celle qui suit le doublement du « p » est largement supérieure. Vous avez donc tout à fait raison ; au temps pour moi !

@Denis :
C’est effectivement aussi minimaliste par la forme qu’excessivement chargé de fond. Cela me semble donc adhérer pile poil à la notion que notre époque se fait du principe de (sa) modernité. Raison de plus pour souligner la conscience que cela étaie sur la relativité de ce dernier terme, ce qui ne me semble pas, non plus, le plus grand des maux exprimé en ce lieu...

@Dominique :
L’hermétisme est-il forcément inhérent à la jeunesse ? Si c’est le cas, vous devriez y céder, car si ça ne l’est pas, vous finirez par nous convaincre que vos relâchements font passer Duruflé au rang du dépassé.

Ce que, bien entendu, nous ne saurions pas plus approuver...

Sébastien C. a écrit:

L’hermétisme est-il forcément inhérent à la jeunesse ? Si c’est le cas, vous devriez y céder, car si ça ne l’est pas, vous finirez par nous convaincre que vos relâchements font passer Duruflé au rang du dépassé

A mon âge, l'hermétisme devient assez difficile à maintenir, et le moindre relâchement peut se traduire par la perte... D'une flatulence bien actuelle. Prudence donc. Il ne s'agirait pas de trépasser.