Histoire de détendre la situation...

https://www.radioclassique.fr/magazine/articles/la-dolce-vita-le-fantome-de-lopera-pourquoi-les-mechants-jouent-ils-de-lorgue/

Et comme le topic a obtenu un franc succès avec un nombre impressionnant de réponses et commentaires (le zéro m'a toujours impressionné, c'est comme ça... ) voici une autre proposition.
L'orgue de théâtre (ou de cinéma) est certainement l'évolution la plus aboutie de l'orgue à tuyaux. Tout y est poussé au maximum des performances possibles: Sommiers électropneumatiques, hautes pressions et multiples souffleries indépendantes, tuyaux variés dans toutes les tessitures équipés d'oreilles, de freins de doubles biseaux etc... Le tout dans des boîtes expressives à commande électropneumatique diablement efficaces et rapides.

Le résultat, le voilà. Remarquez la précision du staccato: rien ne bave, rien n'hésite, le son est carré et net, tout est intelligible et les ratés de l'organiste sont à proscrire, l'orgue ainsi conçu ne pardonne rien!

https://youtu.be/YhNKDm-I7Xg

Bonjour
Ce n'est pas que le topic est sans intérêt, loin de là.
Mais je suis tellement à des années lumières de ce que fait cet interprète, avec cet instrument très complexe... que je reste sans voix!
Cordialement

Bonsoir,

j'avais aussi raté ce topic , mais c'est intéressant. Merci pour le partage !

A+,
Jonathan

Pour comparer le 'tu es petra", voilà une version sur un orgue plus standard... Le pauvre organiste en ch.. un max pour placer le carillon staccato, l'orgue ne veut vraiment pas obéir...

https://youtu.be/FgXvfxHl1Zc

Richaud a écrit:

Pour comparer le 'tu es petra", voilà une version sur un orgue plus standard... Le pauvre organiste en ch.. un max pour placer le carillon staccato, l'orgue ne veut vraiment pas obéir...

https://youtu.be/FgXvfxHl1Zc

Effectivement, on sent bien que l'instrument n'est pas étudié pour permettre le staccato voulu. Problème de pression d'air, de transmission, les deux à la fois ?
Notons également que les claviers électriques permettent plus de légèreté, mais demandent une bonne précision pianistique.
Ensuite, l'organiste semble aussi par moments un peu à la peine. Je la connais dans d'autres vidéos avec des morceaux moins « pointus ».

Il y a fort à parier que cet instrument (du XIX° siècle) est avec des sommiers mécaniques à registres. Si ce genre de sommier est suffisamment véloce pour de petites dimensions, ça n'est pas le cas s'il y a beaucoup de grands jeux. On augmente ou on multiplie alors les soupapes (à Saint Michel de Dijon Ghys 1886 4 soupapes pour les notes basses ) et c'est injouable autrement que d'avoir une machine d'assistance, une Barker en général. Le résultat: ça n'est plus un orgue, c'est une péniche...