Pour l'ampoule, on ouvre le panneau arrière du bas et on a accès à la pédale. Suivant les modèles, l'ampoule est différente mais standard dans tous les cas. Il y en a en 6v et d'autres en 12... A vérifier.
Le tirage des registres avec des solénoïdes fonctionne parfaitement depuis une cinquantaine d'années. Avant, c'étaient principalement des soufflets ou des poches pneumatiques (Gonzalez par exemple) L'électropneu pour les registres a la fâcheuse tendance à faire du bruit, ce que ne font pas les solénoïdes, bien plus petits aussi.
Les vérins et le compresseur, c'est une vieille histoire qui dure depuis les années 60. Comme la facture d'orgue ne veut rien apprendre du passé, on voit revenir sur le devant de la scène ces systèmes à vérins et compresseurs au titre "d'innovation". C'est un système merdique, fragile et très onéreux. L'orgue Boisseau de Monaco en a été équipé lors de sa construction. Au bout de trois compresseurs et de tuyaux qui craquaient entrainant un bruit de garage automobile et des vapeurs d'huile (lubrification des vérins) dans les sommiers, le système a été viré et remplacé par des solénoïdes. Pourtant Boisseau aurait dû savoir que MMK (Brugières) avait fait l'essai et que les ennuis étaient constants déjà dix ans avant Monaco.
Et voilà que maintenant, par la volonté d'un TC "Moi je sais" et d'un facteur d'orgues "Moi je sais pas", on se retrouve avec l'orgue de NDP équipé de vérins à la place des tirages Cavaillé-Coll (jugés trop lents et ils l'étaient). Heureusement que l'église a brûlé, ça ajoutera toujours ça de durée de vie en plus sur ce système génial. Mais faut pas s'y tromper, d'ici 20 ans il n'y aura plus de vérins dans cet orgue, sans regrets.