L'Orgue Libre
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 L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche)

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Schleppy

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MessageSujet: L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche)   L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche) EmptyVen 31 Déc 2010 - 21:09

Pour terminer l'année en beauté, voici une vidéo-audio de l'orgue colossal du Dom de Vienne en Autriche. Cet instrument n'est plus beaucoup joué voire à l'abandon. Saura-t-on le réparer et l'entretenir car c'est un témoin à mon avis remarquable de la facture des années 1960.

https://www.youtube.com/watch?v=_UlKb850w2k&feature=related

Bonne année.
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Yves Carall

Yves Carall


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MessageSujet: Re: L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche)   L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche) EmptyVen 31 Déc 2010 - 22:41

Je viens (hier) de trouver la composition de cet orgue sur internet!
Belle bête...
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Schleppy

Schleppy


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MessageSujet: Re: L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche)   L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche) EmptySam 1 Jan 2011 - 1:34

Les intéressés trouveront la composition de cet orgue ici: http://www.dommusik-wien.at/Dommusik/index.jsp?menuekeyvalue=405&langid=1 .

D'après les informations trouvées sur Internet, cet instrument, délaissé au profit du grand orgue de nef Rieger, va probablement être sauvé. Une Association s'est, semble-t-il, créée fin 2010 (en octobre) pour sauver cet impressionnant témoin d'une facture datant du milieu du XXème siècle.

Salutations !
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Yves Carall

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MessageSujet: Re: L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche)   L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche) EmptySam 1 Jan 2011 - 11:09

Merci beaucoup pour ces renseignements !
Que signifie "Handregister fest"?
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Michel Chazot




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MessageSujet: Re: L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche)   L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche) EmptySam 1 Jan 2011 - 12:35

Instrument très impréssionant en effet, on dirait que le GO n'a pas de toit ? comme on en trouvait beaucoup dans les années soixante. Y'a t'il un projet en cours ?
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Schleppy

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MessageSujet: Re: L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche)   L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche) EmptySam 1 Jan 2011 - 12:38

Handregister fest (tentative d'explication):

Dans un forum allemand, voici la page que j'ai trouvée: http://orgelforum.sakral-orgel.de/viewtopic.php?f=8&t=1150&start=15 , et le texte suivant en allemand:

" Handregister fest",eine Spielhilfe,die bei vielen pneumatischen und elektropneumatischen Orgeln von Johann M. Kauffmann (wie z.b. in der
Peterskirche,Wien 1) eingebaut wurde,verhindert NICHT das Umschalten auf eine freie Kombination,sondern fügt zu der freien Kombination die
Handregistrierung hinzu,sodaß man von einer freien Kombination aus per Hand noch weiter aufregistrieren kann "
.

En traduction: Handregister fest est un accessoire, semble-t-il propre au facteur Kauffmann: permet d'ajouter une registration manuelle complémentaire à une combinaison libre prédifinie, de
telle sorte qu'à partir d'une combinaison libre déterminée, l'organiste peut encore librement ajouter des jeux. Dans le texte en allemand du Forum, cet accessoire semble avoir joué un mauvais tour
à l'un des organistes inscrits: il voulait jouer plus doux en ayant oublié (ou plutôt en ne sachant pas le rôle de cet accessoire) de repousser l'accessoire Handregister-fest. Conséquence, sa combinaison
est restée en mémoire et les jeux doux se sont tout simplement ajoutés à la combinaison libre. Ce n'était pas l'effet escompté pour lui !

(Même si je parle allemand, j'espère traduire correctement le texte).

Voilà ce que j'ai pu trouver.
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Richaud

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MessageSujet: Re: L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche)   L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche) EmptyLun 3 Jan 2011 - 19:19

Schleppy a écrit:
D'après les informations trouvées sur Internet, cet instrument, délaissé au profit du grand orgue de nef Rieger, va probablement être sauvé. Une Association s'est, semble-t-il, créée fin 2010 (en octobre) pour sauver cet impressionnant témoin d'une facture datant du milieu du XXème siècle.


Ils n'ont qu'à nous demander, on acceptera avec joie, et en plus on a déjà l'expérience et on aime ça... bounce rabbit
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Yves Carall

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MessageSujet: Re: L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche)   L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche) EmptyMar 4 Jan 2011 - 17:41

Merci pour cette traduction !
C'est déjà plus clair comme ça...
Very Happy
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Schleppy

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MessageSujet: Re: L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche)   L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche) EmptyMar 4 Jan 2011 - 19:03

Pour trouver une réponse à M. Richaud, voici le mail que je viens d'envoyer à M. Peter Planyavsky, organiste en chef de la cathédrale de Vienne ( http://www.peterplanyavsky.at/ ):

Sehr geehrter Herr Domorganist,

Meine Frage ist sehr einfach: warum die grosse Stephansdom - Kauffmann Orgel nicht restaurieren ?
Dieses fantastisches Instrument ist 50 Jahre alt. Sicher ist es nicht perfekt (Intonation).
Wie ist das Schicksal dieser Orgel ? Kann man sie retten ?

Mit meinen besten und respektvollen Grüssungen.

Charles-André Schleppy , Orée du Bois 131, 2300-CH La Chaux-de-Fonds (Suisse).

Meine Webseiten: http://www.orgues-et-vitraux.ch/ .


Bonnes salutations ! (je vous tiens informé si j'obtiens une réponse)


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Schleppy

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MessageSujet: Re: L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche)   L'orgue colossal Kauffmann de la cathédrale de Vienne (Autriche) EmptySam 8 Jan 2011 - 12:33

Comme promis voici la réponse exhaustive de M. Planyavsky au sujet du grand orgue Kauffmann de Vienne (Dom):

" Sehr geehrter Herr Schleppy,
die Sache ist nicht ganz so einfach. Diese Orgel ist ein besonders grosses Instrument; daß es ein fantastisches Instrument ist, hat noch kein einziger
Organist gesagt, der darauf gespielt hat. Ich kenne ziemlich viele Orgeln auf diesem Planeten, aber ich halte es nach wie vor für ein besonders schlecht
gelungenes Instrument. Bitte lesen Sie den Artikel, den ich vor einigen Jahren geschrieben habe, als man beschlossen hatte, die Orgel zu entfernen.
Ich schicke ein pdf im nächsten Mail.
Inzwischen hat man Kostenvoranschläge eingeholt und plant in der Tat, die Orgel umzubauen. "Restaurieren" ist nicht sinnvoll, da man alle Mängel nur
konservieren würde. (Ich selbst bin ja seit 5 Jahren nicht mehr am Stephansdom tätig.)
Für weitere Auskünfte stehe ich gerne zur Verfügung.
Mit freundlichen Grüssen
Peter Planyavsky "


Dans les grandes lignes, M. P. Planyavsky dit que cet instrument n'est pas "fantastique", aucun organiste ne l'ayant dit à ce jour (semble-t-il).
Au contraire, M. Planyavsky ne considère pas cet orgue comme réussi (gelungen). Il apparaît que des offres ont été demandées pour, non pas restaurer, mais
transformer, modifier (umbauen) cet instrument des années 1960.

Personnellement, j'ai lu je ne sais plus où, que Kauffmann n'a pas pu achever correctement cet orgue (harmonisation), en raison de la maladie (il est mort à Vienne en 1965).

Article à se procurer:
Anton Heiller: Probleme um die neue Orgel des Stephansdomes. In: Österreichische Musikzeitschrift, 15. Jg./Heft 10, Oktober 1960, S. 457f. - und initiierte den Bau der Chororgel.

Article également transmis par M. Planyavsky:
Peter Planyavsky
STEPHANSDOM, RIESENORGEL, 37. RUNDE
Die „alte“ Domorgel war unbefriedigend, wird nun nicht mehr benötigt und daher abgebaut. Das ist für manche nur schwer nachzuvollziehen. Und in
der Tat - ist es nicht gerade in unserer an Historischem so interessierten Zeit besonders unverständlich, daß hier das Konzept nicht greifen sollte,
demzufolge ein „Denkmal“ unbeschadet einer Bewertung jedenfalls erhalten werden muß ? Die „alte“ Domorgel wurde 1960 erbaut. Die Vorgeschichte ist dokumentiert -
vor allem in der Festschrift zur Einweihung der neuen Orgel 1991 - und sagt schon eine Menge darüber aus, warum hier fast zwangsläufig ein
bedenkliches Instrument entstehen mußte. Nur einige Schlaglichter : Die Ausschreibung für das bisher umfangreichste Orgelbauprojekt Österreichs in
der wichtigsten Kirche des Landes war mit 22. Juni 1954 datiert und nannte als Abgabetermin für den Kostenvoranschlag den 3. Juli (!). Mit Ausnahme
von Karl Walter waren international bekannten Organisten des Landes in der durchführenden Kommission nicht vertreten; und auch Karl Walter zog
sich von der Arbeit zurück, als Details der Ausführung konkretisiert wurden. Die veranschlagten Baukosten stiegen von ca. 1 Million ATS (1954) auf 3
Millionen (1956). Eine der fast unglaublichen Vorgaben der Ausschreibung : „Die Materialbeschaffung wird von der Domkirche selbst nach
Fühlungnahme mit dem Orgelbauer durchgeführt.“ Gleich nach der Einweihung1 wurde deutliche Kritik an der Orgel laut. Sie
wurde erhärtet durch die Kommentare2 der 159 Gastorganisten aus aller Welt, die zwischen 1970 und 1991 301 Konzerte gaben. Nicht ein einziger
fand das Instrument überzeugend; bestenfalls waren manche von der Größe beeindruckt. (Dies ist auch jener Aspekt, der den Nicht-Fachmann immer
wieder zu positiven Äußerungen veranlaßt - dazu später mehr.) Fachleute schrieben, gebeten3 oder ungebeten4 , Gutachten. Durchgehender Tenor:
die Orgel hat kein schlüssiges Klangkonzept, ist äußerst ungünstig aufgestellt und zu schwach mensuriert. Sie ist in einer Denkweise gebaut,
die 1960 vom mainstream der europäischen Orgelwelt als veraltet angesehen wurde, ist allerdings sogar nach den Maßstäben dieser
überholten Ideologie als nicht geglückt zu bezeichnen.
*************
1 Anton Heiller, Probleme um die neue Orgel des Stephansdomes. Österreichische Musikzeitschrift, 15. Jg. 1960, S. 457f. 2 z.B. Prof. Georges Athanasiades (St. Maurice, Schweiz) gibt auf Einladung von Prälat Wesely am 16. Oktober 1980 eine ausführliche schriftliche Stellungsnahme ab. Jim Johnson (Boston) tritt zwei Tage vor
seinem Konzert (2. 8. 1988) zurück und begründet dies ausführlich in einem Brief vom 28. 8. 1991 („all the stops sounded awful, and there were many many dead notes“).
3 Gutachten von Dr. Otto Biba für das Bundesdenkmalamt, 6. Sept. 1983, bes. Absatz 2; „Überlegungen zum Thema Orgelneubau im Wiener Stephansdom“ von Prof. Dr. Karl Schütz, 2. Jänner 1984, bes. S. 3.
4 Prof. Helmut Scheller in einem Brief vom 27. September 1980; Ing. Egon Kraus in einem Brief vom 23. 11. 1980.
1 So einfach ist das. Das letzte Gutachten dieser Art5 stammt von einem bezüglich dieser speziellen Materie international anerkannten Schweizer
Orgelbauer und läßt keinen Zweifel offen : schade, guter Wille, schlechter Zustand, Grundkonzept verfehlt, Sanierung nicht empfehlenswert. Da nützt
es auch nichts, wenn der in anderem Zusammenhang prominente Sohn des Erbauers den einstmaligen Auftragswert des Instrumentes hochrechnet und
behauptet, die Orgel sei heute 40 Millionen Schilling wert6 . So einfach ist es wieder nicht. (Den Orgelbauer trifft im übrigen die Schuld an der
Beschaffenheit dieser Orgel am wenigsten.) Warum glaubt der Nicht-Fachmann, der Orgel-Liebhaber, der Jäger-und- Sammler-Typ, es besser zu wissen als über 150 Leute, die ganze Konzerte
gespielt haben ? Warum reagiert dieser selbsternannte Kenner auch auf das vorsichtigste Schlechtachten noch mit einem überzeugten „ja, aber“ ?
Weil die Orgel von vielen in erster Linie als Klang-Maschine erlebt und gesehen wird - als Gerät, bei dem das Technische im Vordergrund steht. Wo
hängt das breiteste Ölbild ? Wo steht die schwerste Kathedrale ? Wieviele Worte hat das längste Theaterstück, wieviele Minuten dauert das längste
Violinkonzert ? Nein, all das wollen wir nicht wissen. Denn es handelt sich doch um Kunst, und da geht es nicht um die physikalischen Dimensionen !
Aber immer wieder interessiert uns, welche die größte Orgel ist - und natürlich, wieviele Pfeifen sie hat. Und : wo ist die beste Orgel ? Es ist doch
nur konsequent, wenn man dann auch diese Frage stellt, oder nicht ? Nein, es ist nicht. Denn auch bei anderen Kunstäußerungen wird nicht
ernsthaft nach dem Besten gefragt. Wer ist der beste Pianist ? Da wird es viele Antworten geben. Wo hängt das schönste Bild ? Keine Einigung
möglich. Man wird immer nur sagen : X. gehört zu den besten Pianisten der Welt, und ähnlich ist es bei Bildern, Bauwerken, Theaterstücken, Gedichten.
Schön wärʻs ja schon, wenn es bei den Orgeln wie beim Sport wäre : der Schnellste ist der Beste. Aber auch beim Sport gibt es diesbezüglich nicht
nur Einfaches : beim Eiskunstlauf und beim Kunstspringen beispielsweise. Man sieht, da steckt Kunst drin - und schon ist es wieder vorbei mit dem
Schnellsten oder Höchsten. Und um zu ermitteln, wer der Beste ist, bedarf es der jeweils subjektiven Urteile der Preisrichter. Meistens hat auch niemand
etwas einzuwenden, wenn sie anders lauten als die Urteile des Nicht- Fachmannes.
Wenn es dagegen um Orgeln geht, hört sich der Kenner und Liebhaber das Urteil des Fachmannes gerne an, vertraut aber dennoch seiner eigenen
Wertung, die eher nach Sport-Kriterien ausfällt : die große Orgel ist gut, die größere ist klarerweise besser, die größte....
Die Divergenz der Urteile von Fach- und Nicht-Fachleuten hat noch mindestens einen weiteren Grund. Der professionelle Organist bereitet ein
ganzes Konzert vor - das heißt, er trifft hunderte Entscheidungen bei der 5 Gutachten über die Kauffmann-Orgel von 1960 im Stephansdom, Wien. 2. November 1998. Orgelbau Th.
Kuhn AG, Männedorf (Schweiz). Gutachter : Wolfgang Rehn 6 Götz Kauffmann, Meine Abrechnung. Zwischen Kaisermühlen-Blues und Suff. Wien 1999. S. 34f.
2 Auswahl dieses oder jenes Klanges und erlebt mehrere Stunden hindurch die Gesamtheit aller Spielvorgänge in von den Komponisten vorgegebenen
Abläufen. Oder er hat in verschiedenen Gottesdiensten (volle Kirche, leere Kirche, Jugend-, Senioren-, Brautmesse ) erfahren, wie das Instrument die
unterschiedlichen Situationen bewältigt. Der Kenner und Liebhaber „probiert“ die Orgel - das heißt, er spielt immer in der leeren Kirche. (In der leeren
Kirche klingt fast alles schön - ein unschätzbarer Vorteil für den Orgelbauer, wenn er mit dem nächsten Kunden kommt !) Er spielt vornehmlich langsame
laute Akkorde; er „präludiert“ ein wenig und dringt meist nicht bis zu anspruchsvoller Literatur vor, bei der es auf die Präzision der Spieltraktur
ankäme - oder auf die Realisierung ganz bestimmter, vom Komponisten genau definierten Klangvorstellungen. Es mag überheblich klingen, aber der
professionelle Organist weiß nach zwei Minuten, was für ein Typ da gerade die Orgel „ausprobiert“ : ein wirklicher Kenner oder - was leider viel öfter der
Fall ist - ein Registerfresser, der in jeder Stadt blindlings die größte Orgel aufsucht und immer möglichst rasch einfach alle Register zieht, der auf diese
Weise die Eigenart der jeweiligen Orgel gar nicht wirklich kennenlernt und auch nicht weiß, daß im Umkreis von einem Kilometer zwei ganz berühmte
Barockorgeln stehen. Der Unterschied zwischen Fach- und Nicht- besteht unter anderem auch darin, daß der Fach- sich nach einigen Minuten des oben Spielens und des
unten Lauschens auch in der leeren Kirche die volle vorstellen kann und während einer Brautmesse die Maiandacht. Aber der Orgelsammler glaubt
ihm das nicht, denn eine große Orgel muß ja eine gute Orgel sein. Im Stephansdom haben wir 1960 „die zweitgrößte Kirchenorgel der Welt“
bekommen. Da ist jedes fachliche Argument im Hintertreffen. Noch schöner wird es durch den Beinamen „Riesenorgel“, der zwar absolut nichts mit den
technischen Dimensionen des Instrumentes zu tun hat (das Riesentor ist ja auch nicht das zweitgrößte Kirchenportal der Welt) - aber schon ist es
wieder ein wenig gewisser, daß es auch die zweitbeste Orgel der Welt ist. Und es kommt auch immer ein bißchen genius loci dazu, aber in einer
gefährlichen Form : in einer berühmten Kirche, in einem berühmten Saal wird ja wohl auch eine berühmte Orgel stehen ! Oft läßt sich der Laie nur
schwer davon überzeugen, daß hier ein Zusammenhang nicht zwingend gegeben ist. Im berühmtesten Konzertsaal Wiens steht eine nur für ihre
ungenügende Qualität berühmte Orgel - aber auch das muß immer wieder mühsam erklärt werden.7 Der Laie weiß außerdem, daß die alte Domorgel „eine romantische Orgel“
ist. Und romantische Orgeln muß man hüten; es sind dem Verfall und der Eliminierung gefährliche nahe, vom Zeitgeist verkannte Juwele, die man vor
denen in Schutz nehmen muß, die immer nur „diese modernen mechanischen“ Orgeln wollen. Ach ja. In den Sechziger- und Siebzigerjahren hat man sich nicht immer und
7 Die Orgel im Musikvereinssaal, erbaut 1970, wurde im Sommer 2009 ausgebaut. Sie wird durch ein neues Werk mit 80 Registern ersetzt. [Diese Fussnote ergänzt im Jänner 2010.]
3 überall zu allererst um „romantische“ Orgeln gekümmert - das stimmt schon. Aber inzwischen hat es längst eine deutliche Trendwende in Richtung
Pluralität der Stile gegeben; die „romantische“ ist nun die moderne Orgel, ohne daß die „moderne mechanische“ Orgel nun altmodisch geworden
wäre. Gäbe es im Stephansdom ein wirklich beispielhaftes romantisches Klangdenkmal, müßte gerade heute niemand erst überredet werden, es zu
hegen und zu pflegen. Die traurige Wahrheit ist, daß die Riesenorgel äußerlich einige Merkmale der „romantischen Orgel“ hat - jene, die der Nicht-
Fachmann für die entscheidenden hält (erraten : vor allem ihre Größe) - aber gerade in den für symphonische Musik wesentlichen Parametern nicht
zu kaschierende Defizite aufweist. All das ist hundertemale erklärt, diskutiert, erhärtet und mit Unterschriften verantwortet worden. Sonst wäre es nie zum Neubau von 1991 gekommen.
Es war schwer genug - sagen die Befürworter des Neubaus. Der Neubau war schlimm genug - sagen auch die Anhänger der „alten“ Orgel. Aber jetzt
auch noch abtragen ? Zumindest das muß verhindert werden ! Also rollt man alles noch einmal auf, und der Nicht-Fachmann hat noch eine
Sensation in petto, mit der er den Überhaupt-nicht-Fachmann beeindrucken wird : die Riesenorgel ist nie intoniert worden ! Soll heißen : wenn man
diese Kleinigkeit nachholt, wird die Welt erkennen, daß hier seit 40 Jahren eine Art Dornröschen geschlafen hat. Intonieren heißt : die bloß technisch fertige Pfeife in einen Klangerzeuger
verwandeln. Wenn sie nämlich frisch vom Pfeifenmacher kommt, gibt sie keinen oder höchstens irgendeinen Ton von sich. Die Tonhöhe stimmt nicht,
die Pfeife paßt nicht zu ihren Nachbarn, sie ist vielleicht lauter oder leiser oder auch schärfer oder stumpfer, als das Klangkonzept es fordert. Es
handelt sich um viele kleine Handgriffe - bei jeder einzelnen Pfeife. Normalerweise braucht man mindestens zwei Mann dafür : einer „unten“ am
Spieltisch - der eigentliche Intonateur -, der prüft, hört und Anweisungen gibt für den andern, der „oben“ bei den Pfeifen ist und die Adjustierungen im
Millimeterbereich vornimmt. Die Intonation ist einer der wichtigsten und teuersten Vorgänge beim Orgelbau. Im Fall etwa der neuen Domorgel
haben zwei Leute dreieinhalb Monate intoniert, ohne ein Gramm Material zu verbrauchen. Der Intonateur selbst entwirft auch normalerweise viele
Monate davor das gesamte Klangkonzept, berechnet die Mensuren der Pfeifen und macht die Vorintonation - jenen noch früheren Schritt von der
gar nicht klingenden zur irgendwie klingenden Pfeife. Und all das soll im Jahr 1960 nicht passiert sein - die eigentliche Beseelung der Orgel, der
Vorgang, der aus einer Ansammlung von Pfeifen ein individuelles Instrument macht, das die Vorstellungen seiner Erdenker und Erbauer widerspiegelt ?
Das ist einerseits schwer vorstellbar. In den Siebzigerjahren hat der Autor viele lange Gesprächen mit Leuten geführt, die die Riesenorgel zumindest
mitverantwortet haben. Da wäre die Tatsache, daß die Orgel nie intoniert worden ist, in den ersten 20 Minuten als hauptsächliche Entschuldigung für
den unbefriedigenden Klang angeführt worden. Andererseits hat der Orgelbau jener Machart tatsächlich eine aufwendige Intonation, wie sie
4 vorhin beschrieben wurde, kaum gekannt. Man bestellte die Register bei einer der großen Pfeifenmachereien, stellte die fertig vorintonierten Pfeifen in
die Orgel, glich grobe Unebenheiten aus und stimmte abschließend. Insoferne könnte beides subjektiv wahr sein : Die Orgel wurde „intoniert“ -
wie eben geschildert, im Sinne des Konfektions-Orgelbaues. Die Orgel wurde nicht intoniert - im Sinne des heute üblichen aufwendigen Verfahrens.
Allein wesentlich ist jedoch, daß hier nicht irgend eine Kleinigkeit fehlt, sondern der entscheidende künstlerische Vorgang. Hier gibt es nichts
nachzuholen oder zu vollenden. Die alte Domorgel war 1960 so fertiggestellt worden und entsprach offensichtlich den Wünschen der
Verantwortlichen; diesen Schluß legen jedenfalls die Verteidigungs- und Ablenkungsreden aus dreißig Jahren nahe. Pfeifen aus jener
„Fertigungsideologie“ könnten zwar, rein technisch gesehen, mit heutiger„Intonationsideologie“ behandelt werden - das Resultat aber wäre ein
Klangbastard, der weder das eine noch das andere Konzept erkennen ließe. Über ein solches Unterfangen braucht aus einem ganz anderen
Grund nicht einmal nachgedacht werden : auch eine andere Intonation änderte nichts am völlig verfehlten Aufstellungskonzept, an der Disposition
und der Spieltraktur. * * *
Wenn also Änderungs- und Sanierungspläne von den Fachleuten als nicht zielführend erkannt werden, dann bleiben zwei Möglichkeiten : die Orgel
stehen lassen, und : die Orgel entfernen. Die am Stephansdom Verantwortlichen könnten sich viele Diskussionen ersparen, wenn die Orgel einfach unbenützt stehen bliebe. Daß nun doch
die andere Möglichkeit gewählt wird, hat mit der Neudefinierung und Aktivierung des ganzen westlichen Bereiches zu tun. Einer der wichtigsten
(und ganz im Kulturellen liegende) Gründe für die Entfernung der alten Domorgel ist jedoch, daß so die ältesten Fresken Wiens endlich wieder
zugänglich gemacht werden können; sie sind seit 1960 hinter dem elektrischen Zubehör der Orgel verborgen. Unter Denkmalpflege verstand
man offensichtlich vor 40 Jahren etwas anderes als heute - ein Lehrstück darüber, daß man die gerade geltenden Paradigmen nie verabsolutieren
sollte. Aber handelt man nun nicht erst recht gegen die wichtigste Maxime der Denkmalpflege, die wohl lautet : Denkmalschutz ist just für das nötig, was
man momentan nicht zu brauchen meint und was einem heutzutage nicht gefällt - denn das, was man braucht und was gefällt, schmeißt man auch
ohne Denkmalschutz nicht weg ? Die Entscheidung über Belassen und Entfernen ist im Falle Westorgel eine Sache der Abwägung - wie übrigens immer dann, wenn es auch um nichtkulturelle
Aspekte geht, immer dann, wenn Kategorien des Technischen und der schnöden Brauchbarkeit ins Spiel kommen. Für die Abtragung der
Orgel spricht das Gesamtkonzeptes für das Westwerk, die Freilegung der
5 romanischen Fresken, und daß die Orgel nicht mehr benötigt wird. Letzterer Grund wären zweitrangig, wenn es sich um ein Denkmal im üblichen Sinne
handelte : exemplarisch zumindest der Klanggestalt nach, wenn schon nicht wegen der technischen Ausführung. Aber die alte Domorgel ist kein
Denkmal für Orgeln der Romantik, auch nicht für Reformorgeln des frühen 20. Jahrhunderts, nicht einmal für die Nachzügler dieser Ideologie, die in der
Mitte des Jahrhunderts noch vereinzelt gebaut wurden. Sie ist - es wurde schon erörtert - auch nach den Maßstäben dieser Ideologie mißglückt und
war es vom ersten Tag an. Hier greift es eben nicht, das Dogma von der Erhaltung dessen, was heute nicht mehr so gebaut würde. Denn auch
damals wurden Orgeln, außer im Stephansdom, nicht so gebaut. Einige dieser Nachzügler-Orgeln aus den 50er- und 60er-Jahren werden
oder wurden ohne viel Aufhebens durch neue Instrumente ersetzt (z.B. Dom zu Mainz, Dom zu Speyer, Stiftskirche Stuttgart), und auch in Wien gibt es
noch eine solche Orgel an sehr prominenter Stelle, für deren Ersatz ebenfalls bereits konkrete Projekte vorliegen. So schrecklich und
ungewöhnlich ist es also nicht, was da im Stephansdom geschieht. Aber „hinten gehört doch eine Orgel hin“ ? Nicht unbedingt. Durch den
weitaus größeren Teil seiner Geschichte war die Westempore kein Platz für Musikausübung. Wer durch Italien, Frankreich, Spanien und vor allem
England reist, wird bemerken, daß es in großen gotischen Kirchen nur ausnahmsweise am Westende eine Orgel oder überhaupt eine dazu
geeignete Empore gibt. „Orgel hinten oben“ ist nur eine von vielen möglichen Situationen, die allerdings in unseren Breiten als Normalfall
empfunden wird. Sie ist für Kirchenbauten aus Barock und Klassik typisch, und die Musiktradition dieser Epochen läßt sich so auch gut realisieren. Mit
einer gotischen Kathedrale hat dies aber nichts zu tun; aus lieber Gewohnheit wurde diesem ganz anderen Bautyp oft auch die
Musizierpraxis aus den barocken Kirchen übergestülpt. Nein, im Stephansdom muß hinten keineswegs eine Orgel sein.8
Die vermeintliche Bildersturm-Aktion im Stephansdom ist vorläufiger Endpunkt einer sich über drei Jahrzehnte hinziehenden Diskussion, die
unter breiter Beteiligung von Fachleuten verschiedenster stilistischer und beruflicher Herkunft zu Entscheidungen geführt hat. Die Situation ist
jedenfalls nicht die, daß irgendein wirrer Außenseiter eine ausgefallene Sonderlösung verfolgt hat, die in der Zerstörung eines einmaligen Juwels
gipfelt, vor der man jetzt in letzter Sekunde die Öffentlichkeit warnen müßte. Beiträge von Nicht-Fachleuten sind immer willkommen, und auch dem Jägerund-
Sammler-Typ (er ist hier, zugegeben, ein wenig zerzaust worden; pardon !) stehen die Kirchen- und Orgelgehäuse-Türen immer offen. Er sei
aber hiermit freundlich und deutlich darum gebeten, den Trennungsstrich zwischen Nicht- und Fach- ein wenig bereiter zu respektieren.
(27. 8. 1999) (9. 3. 2000) (17.170 Zeichen)
8 Näheres in : Peter Planyavsky,1952 - Wohin mit der Dommusik ? 489 Jahre Musikpflege im Dom an
verschiedenen Plätzen. PFARRBLATT der Dompfarre St. Stephan, 57. Jg / Nr.3, April 2002, S.42 6

Meilleures salutations !
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