Dans son ensemble, cet article dépeint bien la réalité. Il retransmet bien la suffisance des facteurs alsaciens qui " ne se prennent pas pour rien".
Hors si on regarde les grandes manufactures qui ont créé des chefs d'œuvre, on trouve E.B.Walker (allemand) A. Cavaillé-Coll (Occitan parisien) Merklin (Belge parisien)
Si on peut remarquer E.A.Roethinger qui avait "des choses à dire", déjà avec Max Roethinger la facture était partie en cacahuette.
La facture alsacienne n'a plus rien à dire, pas mieux que le reste de la facture française. Elle disparaitront toutes les deux, il restera une ou deux boites sous perfusion par le ministère de la culture (c'est déjà le cas et on est retombé dans le syndrome du "monopole Gonzalez des années 50-80") et quelques guignols qui taperont la rasette et colleront des rustines de peau sur les souffleries hors d'âge des orgues qui tourneront encore.
On retrouve bien la modestie de Rémy, facteur génial qui ne se gène pas de le dire puisque personne n'ose le faire pour lui.
Je ne suis pas fier d'être facteur d'orgues quand je vois l'état du métier et de la corruption qui y règne dans notre pays. P.Armand l'évoque un peu, car la porte n'est pas grande ouverte pour lui non plus. Bienvenue au club.