L'Orgue Libre
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 GUILMANT Alexandre

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Julien Girard
Admin
Julien Girard


Messages : 1090
Date d'inscription : 01/11/2009
Localisation : Neuilly-Plaisance

GUILMANT Alexandre Empty
MessageSujet: GUILMANT Alexandre   GUILMANT Alexandre EmptySam 20 Fév 2010 - 2:00

Guilmant a en fait orchestré ses Sonates pour orgue.

Cela a donné entre autres la Symphonie n°1, adaptation de la Sonate n°1 :

Cathédrale de Reims, Ulrich Schauerte à l'orgue, Sinfonieorchester Hochsauerlandkreis dirigé par Georg Scheuerlein

... la Symphonie n°2 :

Ian Tracey with the BBC Philharmonic orchestra under the baton of Yan Pascal Tortelier.
Revenir en haut Aller en bas
http://organland.free.fr
Olivier Schmitt




Messages : 21
Date d'inscription : 21/12/2009

GUILMANT Alexandre Empty
MessageSujet: Re: GUILMANT Alexandre   GUILMANT Alexandre EmptySam 20 Fév 2010 - 8:44

En fait Guilmant n'a orchestré que deux de ses Sonates, la 1re et la 8e.

La première a été composée en 1872 pour l'inauguration de Notre-Dame de Laeken (Bruxelles). Inauguration de l'orgue mais aussi de la basilique. Cet évènement devait avoir lieu en présence de Léopold 1er, Roi de Belgique (d'où la dédicace). Il y a deux versions de la Sonate pour orgue, la seconde augmentant assez considérablement l'aspect orchestral pour coller davantage à la Symphonie.

La seconde Symphonie a été écrite à partir de la 8e Sonate pour les concerts du Trocadéro.

Citation :
« Le premier essai connu de Guilmant en forme de sonate semble dû à une circonstance particulière, l’invitation à inaugurer, avec Adolphe Mailly, l’orgue Schyven de Notre-Dame de Laecken, devant le roi des Belges. Le public allait être de choix, à la différence de maintes cérémonies de province. Quelques années auparavant, en 1870, Mailly avait été le premier organiste de l’école franco-belge à publier une sonate pour son instrument. […].

Cette occasion de jouer devant une tête couronnée, pour inaugurer une église royale, incita vraisemblablement Guilmant à se dépasser en créant une œuvre de longue haleine ; mais l’orchestre n’intervint pas dans cette cérémonie. L’occasion de l’orchestration fut fournie plus tard par l’Exposition
Universelle de 1878, trois ans et demi après la composition proprement dite et la publication de la version pour orgue seul.[1]»

[1] Kurt Lueders, Alexandre Guilmant (1837-1911), Organiste et Compositeur, thèse de doctorat en musicologie, sous la direction de Danièle Pistone, Université de Paris-Sorbonne (Paris-iv), Paris, 2002, vol. 1, pp. 545-546.

Citation :
« Les sonates de Guilmant se situent à mi-chemin entre les émules classiques viennois et les “symphonies” de Widor, dans lesquelles la forme sonate joue un rôle secondaire. Le précédent des sonates de Mendelssohn (éditées dès 1845, puis en France l’année suivante, chez Schlesinger, Brandus & Cie.) vient compliquer la terminologie, car là aussi le cadre formel n’est que sous-jacent : on sait que ces six ensembles sont le résultat pour ainsi dire détourné du projet de créer une collection de voluntaries à la demande d’un éditeur anglais. Après la mort de Mendelssohn, qui aurait donné peut-être d’autres grandes compositions pour orgue, les organistes-compositeurs germaniques de la mi-siècle, notamment Merkel, Ritter et Rheinberger, prirent le relais, cherchant de nouveaux moyens d’expression ; de bonne heure, J. Reubke créa un pendant organistique à la sonate, très novatrice, de Liszt. […].[1] »

[1] Kurt Lueders, op. cit., vol. 1, pp. 539-540.


Citation :
« Si le public de 1906 a pu considérer cette composition comme rétrograde, au moins un commentateur l’a trouvée digne des meilleurs efforts de son créateur, pour Arthur Eagelfield Hull[1], elle “représente Guilmant au sommet de ses moyens. […] Il était alors plus que jamais épris des œuvres et de l’enseignement de César Franck. Il y a des traces de l’influence du grand Belge à travers toute cette sonate, et certains endroits nos rappellent, en outre, cet autre Français de stature comparable, Saint-Saëns”. Comment nier, en effet, que le métier de Guilmant brille à travers toute l’œuvre ? [2]»

[1] Arthur Eagelfield Hull a d’ailleurs dirigé la nouvelle édition des œuvres de Guilmant pour l’éditeur Schott.
[2] Ibid., p. 583.

Je trouve que l'orgue de la cathédrale de Reims est plutôt impressionnant dans cette vidéo. Quand on pense à un projet d'orgue neuf pour Grigny, je suis perplexe.
Revenir en haut Aller en bas
Julien Girard
Admin
Julien Girard


Messages : 1090
Date d'inscription : 01/11/2009
Localisation : Neuilly-Plaisance

GUILMANT Alexandre Empty
MessageSujet: Re: GUILMANT Alexandre   GUILMANT Alexandre EmptyDim 21 Fév 2010 - 22:27

Merci pour ces précieuses précisions !

Autre chose que de l'orgue : Meditation sur le Stabat Mater, Op. 63 --> 2ème pièce de cette émission PipeDreams
Revenir en haut Aller en bas
http://organland.free.fr
Contenu sponsorisé





GUILMANT Alexandre Empty
MessageSujet: Re: GUILMANT Alexandre   GUILMANT Alexandre Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
GUILMANT Alexandre
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Registration / Guilmant
» Production de la manufacture Alexandre
» Découverte d'un harmonium ALEXANDRE
» Harmonium Alexandre à deux claviers et pédalier
» Harmonium Alexandre 4 jeux à donner avant le 28/02

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'Orgue Libre :: Pupitre :: Les Compositeurs-
Sauter vers: