Bonjour à tous, après avoir fait un tour d'horizon de ce forum qui m'a beaucoup plu, je m'en viens sacrifier au rite de 'l'adoubement'.
Je m'appelle Vincent Allard, et comme un certain nombre d'entre nous, je ne suis qu'un organiste largement amateur avec une vie professionnelle tout autre et bien remplie ... toujours en devenir (même à 50 ans on n'a pas fini d'apprendre), avec une formation musicale partielle donc forcément perfectible, mais un amour certain et indécrottable pour l'instrument de nos rêves communs.
Du plus loin que ça remonte, j'ai toujours été fasciné par le son de l'orgue et j'ai eu la chance de 'passer à l'acte' dans l'année de mes 15 ans avec pour seule base mes cours de solfège de collège. Je partais donc de loin (et il reste du chemin à faire).
Mes nombreuses pérégrinations n'ont pas facilité l'apprentissage dilettante d'un minimum de technique mais j'ai eu quand même la bonne fortune de pouvoir pratiquer assez régulièrement sur 7 instruments (23 déménagements en 50 ans) dont l'orgue de choeur de St Sernin et celui de l'abbatiale de Moissac lorsque j'étais dans le sud-ouest. Un passage en Normandie à Rouen (où il m'arrivait de jouer à St Patrice) et me voilà de retour dans mon sud-ouest d'adoption quelques 30 ans plus tard.
Maintenant, je viens 'sévir' occasionnellement à Pibrac où j'ai rencontré une ambiance très vivante et un instrument de Puget fort sympathique installé dans l'église paroissiale. La basilique du lieu n'avait qu'un instrument électronique épouvantable que nous avons 'enterré' avec mes collègues sans regret dimanche dernier, jour des Rameaux.
Hosanna !
Depuis mardi, il y a maintenant à la place la console de mon vieux Viscount que j'ai donné et qui, si elle n'est pas extraordinaire, est toujours mieux que l'horreur passée, et présente l'avantage d'être midifiée d'origine. On y a donc chargé la numérisation du Puget paroissial réalisée par l'association des amis de l'orgue de Pibrac et c'est pour nous l'occasion de redécouvrir notre trésor local dans une acoustique différente. Cet aménagement est sans aucun doute perfectible, mais vu l'absence de budget (la basilique, terminée après 1905 n'est malheureusement pas du ressort financier de la commune)... c'est déjà en soi une mini victoire.